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mot de l'arrq | 11 AVR 2019

2019 - L’AGA DE L’ARRQ : BILAN D’UNE ANNÉE EFFRÉNÉE QUI NOUS ORIENTE VERS L’AVENIR


C’est avec une assistance composée de 70 RÉALS que se déroulait la dernière assemblée générale annuelle de l’ARRQ le 26 mars dernier.  Encore une belle occasion qui a permis aux membres de se rencontrer tout en partageant un bon moment dans une atmosphère festive.  C’est aussi une opportunité de discuter d’enjeux importants pour les RÉALS et leur association. Nous profitons également de ce rassemblement pour souligner les carrières exceptionnelles et la fidélité à leur association de réalisateurs et réalisatrices membres depuis plus de 20 ans. Nicole Giguère, Lise Ethier, Robert Favreau, Denis Ménard et François Bouvier ont été élevés au rang de membres émérites à cette occasion et figurent maintenant au tableau d’honneur.

Lors de cette assemblée, les vérificateurs de la firme APSV ont présenté les états financiers 2018 et le budget 2019 qui fut approuvé par l’assemblée.  Quelques modifications aux règlements généraux ont été adoptées, notamment de nouveaux critères pour l’admissibilité de membres pour le secteur de l’animation. Ce fut également l’occasion de réélire (par acclamation) les administrateurs sortants : Patricia Beaulieu, Miryam Bouchard, Richard Lacombe, Marie-France Laval et Sylvain Marotte.  Nous les félicitons et les remercions chaleureusement pour leur implication.

Les différents rapports présentés à l’AGA révèlent que 2018 s’est avéré une année plutôt remplie par de nombreuses négociations, mais aussi par plusieurs consultations sur des enjeux majeurs tels que la Loi sur le droit d’auteur et les lois sur la radiodiffusion et les télécommunications. Pas moins de cinq mémoires conjoints avec l’UDA, l’AQTIS et la SARTEC  ont été déposés au CRTC sur des sujets divers.

En termes de négociation, nous avons été en mesure de signer l’entente collective sur le long métrage qui entrait en vigueur en août dernier. Une demande  de négociation conjointe  ARRQ-DGC a été déposée à l’ONF pour la poursuite des rencontres.  Nous avons également remis au calendrier les négociations avec l’AQPM pour le secteur de la télévision. Un front commun a été formé avec  l’UDA et l’AQTIS portant principalement sur les enjeux de harcèlement et de cadence de travail sur les plateaux. Finalement, un avis de négociation a été envoyé à l’AQPM au début du mois de mars pour les productions destinées au numérique.

Dans ce tourbillon de faces à faces avec les producteurs et de multiples consultations, nous avons été à même de faire différents constats. Dans un premier temps, nous constatons que les producteurs remettent sans cesse en question l’autonomie créative du réalisateur. En effet, il semble y avoir une volonté de réduire le rôle du réalisateur à un exécutant alors que le producteur (ou ses représentants) voudrait bien prendre les décisions créatives à sa place plutôt que de les approuver.  Cette position pourrait avoir un impact important et direct sur le statut d’auteur du réalisateur que lui reconnait la loi.

Les différents mémoires et comparutions que nous avons effectués tout au long de l’année ont rappelé à quel point notre secteur est fragilisé par l’avènement de nouveaux joueurs numériques qui profitent d’un système qui tarde à les contraindre  au respect de la règlementation; une règlementation  qui assurait jusqu’ici la protection de notre contenu francophone.

Le plan stratégique de l’ARRQ pour les trois prochaines années présenté à l’assemblée générale a donc pris en considération ces différents constats et les défis auxquels nous faisons face. Cet exercice de planification nous a notamment incités à revisiter notre mission et à nous assurer que nos actions sont en lien avec celle-ci.  Dorénavant, notre mission (notre raison d’être) s’exprime ainsi : « L’ARRQ, c’est la force qui unit les réalisateurs et les réalisatrices du Québec afin d’assurer la reconnaissance de leurs intérêts, la défense de leurs droits et le rayonnement de leur travail. »

Les différentes orientations stratégiques qui ont été dégagées mettent donc au premier plan la défense du métier qui se traduira notamment par la poursuite des négociations dans les secteurs non encore couverts tout en portant un intérêt particulier à la gestion des droits d’auteur des RÉALS.  Évidemment, la représentation et le lobbying devront se continuer sur les enjeux majeurs du secteur.  Pour faire face aux différents défis identifiés, nous voulons une association forte, élargie,  qui représente de plus en plus de réalisateurs provenant de multiples secteurs, qui sont informés, mobilisés et qui ont des échanges dynamiques et fructueux avec leur association.  Nos actions et nos multiples partenariats permettront ainsi à l’ARRQ et à ses membres de continuer de rayonner.

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